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Gauche dans le gouvernement

Anonyme, Mardi, Février 4, 2003 - 15:10

Estudos Libertários, Rio de Jane

Tiré d'une revue anarchiste du Brésil, cette traduction parvenue du Brésil et réalisée avec beaucoup d'ardeur met en lumière certaines conséquences des alliances des mouvements sociaux avec l'appareil d'État...

Les élections présidentielles de 2002, avec la victoire de la coalition "Lula Presidente", mettent un nouvel élément dans la réalité politique nationale. La politique de collaboration de classe, matérialisée dans la coalition Lula/José de Alencar (ou Nouveau Sindicalisme/Bourgeoise National), va donner le ton de la vie de la société brésilienne. Le "Pacte Social" proposé articule les secteurs organisés des travailleurs, entrepreneurs industriels, grands propriétaires ruralaux et encore compte sur, au moins, la tolérance des gouvernements des pays impérialistes et du capital international. Le ton de ce pacte serait un "changement", entendu comme le exaucement des nécessités/intérêts de ces amples et différents secteurs.
Cependant, pour que le pacte soit viable, il a besoin, de l’accord de notre pensée: c’est là que le Parti des Travailleurs(PT) et le Gouvernement Lula acomplit un rôle spécifique: développer les politiques compensatoires de teneur assistantialiste qui "sensibilisent la population", mais sans toucher à la structure politique, de terres et économique du pays; réprimer les mouvements populaires et politiques de teneur révolutionaire, faire possible une accumulation du capital pour les bourgeoises financieres, rurales et industrieles, stimuler un interventionisme d'état selectif (politiques de protection de l'exportation de l'agriculture, par exemple).
Il faut considérer que la victoire de Lula a été possible par le mécontentement de la population de l'actuelle situation du pays, c'est vrai. Mais cette population est très diverse. Les bureaucraties du mouvement étudiant, syndical et des associations de voisins ont des intérêts propres, très différents des intérêts de la foule d’ exclus des banlieues des grands villes et de la campagne. Les premiers peuvent bénéficier beaucoup du Gouvernement Lula, les derniers pas, au moins pas politiquement. L'espoir déposé en Lula ira, en futur prochain, devenir désillusion. Las demandes de la population (terre, empli, liberté, justice) ne seront pas solutionées par les politiques gouvernementales, et seulement les groupes revolutionaires iront porter les drapeaus des droits fondamentaux, avant d'affronter l'offensive des reformistes, de la classe dominante et d'apparat répressive policier-militaire (administré, aujourd'hui, nationalement par les reformiste de gauche).
Nous pourrions dessiner trois réalités possibles pour nous affrontons pendant le Gouvernement Lula:
1- Le Gouvernement Lula agit en accord avec les règles de la classe dominante, avec les mouvements sociaux "calmes", attendant que les changements viennent par l’initiative du gouvernement;
2- le Gouvernement Lula agit en accord avec les règles de la classe dominante, avec les mouvements sociaux actifs, cherchant presser le gouvernement à faire les changements;
3- le Gouvernement Lula en dehors de les règles de la classe dominante, souffrant l’opposition directe des grands entrepreneurs et propriétraires rurals. On note que cettes trois réalités ne s’excluent pas, elles peuvent correspondre à différents "moments" du Gouvernement Lula.

La prémière réalité, pratiquement, signifie un erreur de stratégie des mouvements sociaux, qui, attendant des réformes qui ne viendront pas, donneront de l’espace pour l'action de la bourgoise et de l'impérialisme. Concrètement, c'est permettre la mieux l’organisation politique de la classe dominante pour engager des secteurs déterminés de la population et en réprimer la plupart.
La deuxième réalité signifie une acuité des luttes de classes au Brésil, avec des mouvements allant à l'offensive et un Gouvernement Lula chaque fois plus pressioné par les classes dominantes. Le prix à être payé par le PT pour maintenir la "gouvernebilité" serait la répression généralisée des mouvements sociaux à teneur revolutionaire, les uniques capables de porter les drapeaus des droits élémentaires de la population. La troisième signifie l'offensive de la classe dominante, contre les mouvements sociaux et contre le Gouvernement Lula, qui peut précipiter un coup d'etat (civil et/ou militaire), ou même la destabilisation generale (economique, diplomatique, etc.) .
Les mouvements sociaux et la population general ont plus à perdre, toujours. Parce que, éludés par l'elections ils peuvent être en train de sacrifier un précieux temps qui pourrait être employé pour organisation et lutte du peuple. Le "Pacte Social"(ou politique de collaboration de classes) est un grand piège pour le peuple: La promesse de "changement venu d'haut" dit au peuple de se tranquilliser, tant que la bourgeoise va à l'offensive, en détruisant les droits du peuple et ses organisations plus actives. Pour ça, nous proposons: Non à collaboration de classes, pas le pacte social. Le peuple doit d'aller à l'offensive et demander ses droits. C'est faire oppostion à lula? Pas seulement. C'est faire oppostion à la classe dominante. Nous devons lutter pour organiser, organiser pour lutter, depuis aujourd'hui, et pas attendre que le changement vienne dux cabinets ministériels, car, au contraire, nous pouvons condamner le peuple à souffrir plus une grande défaite, en remettrant par beaucoup d'ans la possibilité d'une revolution social au Brèsil.

Texte extrairé de la revue "Ruptura" - Laboratório de rupt...@mailbr.com.br



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